mardi 20 juillet 2010

Fortune de France de Robert Merle

Formidable. Dans ce roman historique comme je les aime, nous suivons le périple de Pierre de Siorac, huguenot périgourdin et narrateur du récit, qui relate les bouleversements sociaux et religieux de la seconde moitié du XVIème siècle - période que je connais mal. Le tout très bien écrit dans une langue qui reprend des expressions colorées du français de l’époque. Génial.

Dans ce premier tome, le jeune Pierre évoque son enfance et principalement le personnage de son père, homme de guerre, médecin protestant et baron amoureux de la vie. La fin de l’histoire voit partir Pierre sur les chemins pour s’en aller faire sa médecine à Montpellier.

La série comporte treize volumes ! Hi hi !

Nouvelles de Nouméa

Ça y est, j’ai reçu les timbres de Nouméa. Le traitement de la commande a pris une quinzaine de jours, mais la lettre n’en a mis que cinq pour faire le voyage. Comme à Tristan Da Cunha, le postier de Nouméa a mis des timbres sympas sur l’enveloppe.



A ce propos, j’ai fait partir hier sept lettres à destination de sept îles perdues, quelques unes autour de Madagascar et d’autres autour de rien du tout mais plutôt du côté de l’Antarctique. Normalement elles doivent prendre un bateau en août. Je ne sais pas du tout combien de temps elles mettront à arriver, et encore moins à revenir.

lundi 12 juillet 2010

Rien de grave de Justine Lévy

Bon, je n’ai pas acheté ce livre pour de bonnes raisons. J’en entends parler depuis longtemps et j’avais envie de connaître les dessous du scandale : le mari de Justine Lévy l’a quittée pour Carla Bruni, avant que cette dernière épouse qui on sait. L’auteur est donc l’ex-femme de l’ex-mari de Carla Bruni (vous suivez ?).

Dans ce roman vengeur, quelques phrases au vitriol suffisent à la narratrice pour accabler l’ancien top-model et en tirer un portrait de mante religieuse insatiable, hypocrite de surcroît et « fouteuse de merde ». Elle ne s’étend pas sur sa rivale cependant mais se concentre sur sa relation avec son ex-mari qu’elle dépeint comme profondément immature et peu sûr de lui.

La narratrice se dépeint sans indulgence en fille à papa qui ne peut couper le cordon, qui refuse d’avoir ses règles (passage à l’état adulte) mais qui se trouve forcée d’assumer sa nouvelle situation de femme délaissée. Elle revient sur son avortement tardif, la lente et inexorable plongée dans la drogue, le « vide » qu’elle ressent après sa rupture.

Beaucoup de style indirect libre, des dialogues sans guillemets, rendant le texte très parlé, très direct. Un texte qui « s’écoute. »

J’ai beaucoup aimé le personnage de la grand-mère bourgeoise en jean, fofolle et touchante. Les relations avec les membres de sa famille sont ce qu’elle raconte le mieux je trouve.

Bref, pas inintéressant du tout.

vendredi 9 juillet 2010

TAAF toi-même

Grâce à l’excellent site http://www.taaf.fr/, j’ai trouvé le moyen de recevoir du courrier des Terres Australes et Antarctiques Françaises ! Ça a l’air très bien organisé. Il faut envoyer une enveloppe affranchie avec un timbre des TAAF (disponible sur le site internet de la Poste) et l’envoyer au Gérant Postal de l’île choisie. Il y en a huit, certaines très éloignées les unes des autres, dont Kerguelen et la Terre Adélie au pôle sud. Je vais envoyer huit lettres, hi hi ! Les adresses sont géniales, en voici une :

Monsieur le Gérant Postal
Ile Europa
District des îles éparses de l’Océan Indien (j’adore !)
Terres australes et antarctiques françaises
Via la Réunion

Il ne faut surtout pas mettre de code postal, dixit le site. Sept de ces îles sont desservies par un bateau, le Marion Duquesne, dont le prochain départ est mi-août. J’ai encore un peu de temps pour préparer mes lettres. Par contre, le bateau pour la Terre Adélie ne part qu'en janvier, pendant l’été austral.


mercredi 7 juillet 2010

Mission : Okinawa

Je reprends le petit projet sympa que j’ai commencé l’an dernier : essayer de me faire envoyer des timbres d’endroits intéressants, en particulier les quelques îles perdues et / où lointaines qui subsistent encore. Ce n’est pas tant les timbres qui m’intéressent, mais plutôt le fait de les recevoir de si loin. Pour l’instant je ne me suis occupée que de Tristan Da Cunha, petit point oublié au milieu de l’Atlantique, entre l’Amérique du Sud et l’Afrique. J’avais contacté la poste locale et reçu ces timbres de nulle part aux Etats-Unis. Le plus drôle, c’est que mon règlement était passé par une banque britannique, à Sutton plus précisément ! Quelle coïncidence. Récemment, j’ai utilisé le même système pour recevoir des timbres de Nouvelle Calédonie. J’ai vu un reportage sur Nouméa l’autre jour à la télé et ça m’a intéressé, voilà. C’était facile car on pouvait payer en ligne. Voyons le temps que mettront les timbres à arriver. Maintenant je m’attaque aux îles Okinawa, appartenant à l’archipel Ryūkyū, au sud du Japon. Le hic, c’est qu’on ne peut pas commander de timbres à la poste du coin. Que faire ? J’y réfléchis.

C’est intéressant de chercher un moyen de recevoir un courrier de ces endroits, car au fil des recherches sur internet on découvre la vie du pays, les blogs des expats, les évènements locaux… très sympa. Par exemple, la ville de Nouméa organise chaque semaine une manifestation thématique sur une ville, ou une île, ou encore un sport. Ça se passe tous les jeudis en fin d’après-midi place des Cocotiers. Voilà, maintenant vous le savez.