jeudi 24 février 2011

Festival de Hina Matsuri

Ma correspondante japonaise, Rie, vient de m’envoyer un petit cadeau pour Isis. La raison ? Le festival de Hina Matsuri, la fête des petites filles qui a lieu tous les 3 mars au Japon. Les jours précédant la fête, des poupées représentant l’empereur, l’impératrice et d’autres personnages de la cour sont exposées dans les maisons sur de petites estrades à plusieurs niveaux. Ces poupées traditionnelles restent dans la famille et ne sont sorties qu’à cette occasion.
Rie m’a donc envoyé un joli ornement à décrocher absolument après le 3 mars. Sinon, on dit que la fille attendra longtemps avant de se marier ! 



Sympa d’avoir découvert cette tradition que je ne connaissais pas. Merci Rie !

mardi 15 février 2011

The epic of Gilgamesh

Grand bestseller 2500 ans avant J.C (certaines parties de l’histoire étaient déjà racontées 4000 ans avant J.C.), cette épopée en vers a été retrouvée sur des fragments de tablettes disséminées à travers la Mésopotamie.

Gilgamesh, roi d’Uruk, et son compagnon à demi sauvage Enkidu, partent affronter le géant Humbaba et le taureau céleste. La mort d’Enkidu lance Gilgamesh en quête de l’immortalité.

On retrouve tous les grands thèmes fondateurs tels le déluge et l’arche (longtemps avant la Bible), la fécondité, la quête de l’immortalité, le fleuve des enfers, etc.

On suit le fil de la reconstruction grâce à la présence discrète du traducteur qui commente intelligemment son texte, nous faisant passer d’un fragment sumérien à une tablette babylonienne sans heurts pour nous présenter une version à peu près complète de l’histoire.

Très intéressant et facile à lire dans cette édition.

mercredi 9 février 2011

Le cimetière des bateaux sans nom d’Arturo Perez-Reverte

Bof, bof et trois fois bof. Que de lenteurs, de répétitions, de termes nautiques à la pelle dans ce récit moderne de chasse au trésor englouti.
Cette histoire se veut une réécriture du Trésor de Rackam Le Rouge (que j’ai lu maintes fois) auquel l’auteur fait régulièrement référence. La structure est la même : découverte de la carte au trésor, histoire reconstituée de l’abordage par les pirates, erreur de méridien, caricature du capitaine Haddock, tout. Hé bien, j’aurais mieux fait de relire la BD.
Il ne se passe presque rien, hormis des discussions sans fin de latitude et de longitude entrecoupées de bagarres avec les méchants, de vrais clichés de mafieux. La relation de l’antihéros (assez sympathique) avec sa mystérieuse aventurière est explorée jusqu’à la nausée. Et nous, pendant ce temps, on attend la découverte du fameux bateau, ce qui finit par arriver à la page… 506 ! Wou hou !! Tout ça pour dire que ça commence à faire.
Une intervention inutile du narrateur vers la fin du livre, qui rompt brutalement l’effet de réel - déjà qu’il ne tient pas à grand-chose...
Bref, je suis très déçue par ce roman. J’avais bien aimé Le tableau du maître flamand et surtout Le maître d’escrime, mais là non. A ranger au cimetière des livres sans nom.