samedi 27 novembre 2010

Marché de Noël de Mulhouse

Une balade sympa cet après-midi au marché de Noël de Mulhouse – avec la neige en prime !





vendredi 26 novembre 2010

L'ombre du vent de Carlos Ruiz Zafon

Barcelone, 1945. Daniel, dix ans, est conduit par son père dans un lieu secret, le Cimetière des Livres Oubliés. Il va « adopter » un livre qui va l’entraîner dans des aventures rocambolesques et dangereuses, l’amener à rencontrer des personnages fascinants et inquiétants à travers différentes Barcelone – celle de la guerre civile entre autres. Petit à petit, Daniel soulèvera le voile d’un mystère sanglant et dérangeant.

Un style très agréable et une myriade de personnages secondaires extraordinaires et mémorables. J’ai eu du mal à accrocher au début – le héros me semblait assez gnan-gnan, mais j’ai dévoré les cent dernières pages. A relire.

Napoléon, tome 1 : Le chant du départ

Le magnifique passage sur Waterloo dans Les misérables m’a donné envie d’en savoir plus sur Napoléon. Au lieu d’aller sur Wikipédia, j’ai voulu combler mes lacunes abyssales d’une manière agréable en lisant la série du très connu Max Gallo. Hélas, j’avais oublié que si Victor Hugo peut écrire cinquante pages absolument passionnantes sur n’importe quel sujet – que ce soit Waterloo ou une cuillère à café -, c’est loin d’être le cas de tout le monde.

Je n’avais lu qu’un seul roman de Max Gallo jusqu’à présent, Le manteau du soldat, un bouquin sur Saint Martin, très instructif mais malheureusement pas accrocheur. Et là, c’est pareil : certes, j’ai beaucoup appris en lisant ce premier tome, mais que c’est sec, ouh là là, que c’est sec. L’auteur traite son sujet avec une respectueuse distance, sans presque jamais mettre dans sa bouche de paroles qu’il n’a pas prononcées. Les dialogues sont pratiquement inexistants et les chapitres structurés d’une manière répétitive qui tue le rythme. Beaucoup d’extraits de lettres et de discours, tous très intéressants, mais dont le style ne permet pas de se sentir très proche du grand homme ou même intéressé par ce qui lui arrive. Quel dommage.

jeudi 18 novembre 2010

Europa et Juan de Nova au rendez-vous

Deux de mes lettres à destination des TAAF (Terres Australes et Antarctiques Françaises) me sont revenues hier, dûment tamponnées par le Vaguemestre (sous-officier chargé du service de la poste dans l’armée, dixit le Robert). Il d’agit des îles d’Europa et de Juan de Nova, situées toutes les deux sur la côte ouest de Madagascar.



Ces deux terres perdues appartiennent au district des Iles Eparses de l’Océan Indien et sont dans la zone deformation ou sur le passage des cyclones tropicaux (joie). Des stations météorologiques y sont installées, ainsi que des détachements militaires.

Allez, quelques explications supplémentaires tirées du très intéressant site desTAAF (http://www.taaf.fr/spip) pour en apprendre un peu plus sur ces îles :
« Classées en réserves naturelles depuis 1975, elles servent de témoin, de « point zéro » pour certaines études scientifiques. Certaines de ces îles ont une végétation quasi originelle, en particulier Europa qui dispose d’une mangrove intacte, et présentent une grande richesse patrimoniale. Ces îles abritent des populations importantes d’oiseaux marins. La zone nord du canal du Mozambique est reconnue comme l’un des « hot spots » de la biodiversité marine (cétacés, poissons, récifs coralliens, hydraires). Europa constitue probablement le plus grand site de ponte de tortues marines au monde. »

Et une photo pour faire rêver !


Archipel des Glorieuses, Terres Eparses de l'Ocean Indien (http://www.taaf.fr/spip/spip.php?article313)

mardi 16 novembre 2010

Le tableau du maître flamand d'Arturo Pérez-Reverte

Une intrigue dont le point de départ est un tableau flamand de la Renaissance qui représente une partie d’échecs. Sur la trame ancienne – qui a tué le chevalier il y a cinq siècles ? – se greffe une énigme moderne : qui est ce « joueur » noir qui assassine ses victimes au fur et à mesure que les pièces du jeu d’échecs disparaissent ? Très intelligent et prenant bien que les explications des différents coups du jeu soient parfois un peu longuettes.

Malgré le suspense, je n’ai pas été aussi scotchée que je le pensais à cause des personnages qui m’ont paru distants. Peut-être aussi que le thriller n’est pas mon genre préféré. Une bonne lecture cependant.

lundi 8 novembre 2010

Le lièvre de Patagonie de Claude Lanzmann

Je suis enfin arrivée à lire ce livre dont j’entends parler depuis plus d’un an. Une lecture très riche, plutôt fouillis, couvrant un demi-siècle d’Histoire et d’histoires. Je ne connaissais pas du tout l’auteur et ses relations avec les sommités culturelles des années cinquante (Sartre et Beauvoir entre autres). Réflexions touchantes sur l’identité juive (il est juif athée) malgré une fascination gênante pour Tsahal. J’ai aimé les passages sur sa vie avec Sartre et Beauvoir, son histoire d’amour en Corée du Nord, et surtout, la genèse et la réalisation de son film de neuf heures, Shoah. Hyper intéressant. Il explique magnifiquement bien qu’il a voulu faire un film sur la mort, pas sur la (sur)vie des revenants des camps de concentration. Des passages très gonflés où il décrit comment il a recueilli des témoignages d’anciens nazis par la ruse, grâce à une petite caméra cachée.

Malheureusement, l’arrogance et la très haute idée que l’auteur a de lui-même m’ont gâché la lecture. OK, il est grand, beau, fort, intelligent, respecté, on a compris. Tout le monde l’adore, tout le monde le trouve génial, il appelle les grands de ce monde par leur prénom, la qualité de ses articles n’a jamais été égalée… Ereintant au bout de cinq pages - et il y en a sept cents. De la modestie, please !! La seule bouffée d’air frais, c’est quand il se traite lui-même d’imbécile (joie !) en décrivant une randonnée en montagne qui a failli très mal tourner du fait de sa désinvolture. J’aurais aimé plus de passages comme ça.

Un livre qui vaut néanmoins vraiment le coup pour le témoignage de toute une époque et les derniers chapitres sur Shoah.

lundi 1 novembre 2010

Des nouvelles de Tromelin des TAAF

Non, Tromelin des TAAF n’est pas un vieux copain de classe mais une île qui fait partie des Terres Australes et Antartiques Françaises. Souvenez-vous, j’ai envoyé sept enveloppes timbrées à mon adresse à destination de ces îles perdues en juillet dernier (ttp://foudrebenie.blogspot.com/2010/07/taaf-toi-meme.html). Mission : ne pas rater le bateau d’août, car certaines de ces îles ne sont desservies que quelques fois par an. L’enveloppe de Tromelin est donc bien arrivée à destination. J’ai même eu droit au beau cachet du « Vaguemestre de Tromelin ». Voyons maintenant le temps que mettront les autres à revenir. Logiquement je ne devrais pas tarder à avoir des nouvelles de Juan de Nova et Europa, elles sont dans le même coin...