vendredi 9 septembre 2011

Tom’s midnight garden by Philippa Pearce

J’ai finalement beaucoup aimé ce classique pour enfants de 1958 (merci Miki de me l’avoir fait découvrir). Un jeune garçon, envoyé passer les vacances chez son oncle et sa tante, découvre en bas de leur appartement un jardin hors du temps qui n’apparaît que la nuit, lorsque l’horloge du vieil immeuble sonne 13 coups. Il devient vite obsédé par ce jardin et les personnages qui l’habitent.

La première moitié du roman traîne un peu en longueur, j’en ai trouvé le style assez daté, mais à partir du moment où Tom commence à s’interroger sur la nature du temps et des êtres du jardin – est-ce que ce sont des fantômes ? Ou est-il lui –même un fantôme ? –, le rythme s’accélère et le suspense emporte le lecteur jusqu’à la fin de l’histoire, qui réserve un rebondissement sympathique. Je recommande.

mardi 19 juillet 2011

La maison des lumières de Didier Van Cauwelaert

Très sympa. Le narrateur, amoureux désespéré, est soudain propulsé dans un tableau de Magritte. Là, il retrouve la femme de sa vie du temps où elle l’aimait encore. Déçu par la réalité, il va tout mettre en œuvre pour retourner dans le tableau.  

J’avais déjà entendu parler de cet auteur que je vais continuer à découvrir. L’histoire et la façon dont le fantastique fait irruption dans le quotidien m’a fait penser à Bernard Werber – en plus "soft" cependant. Le style est très agréable, plein d’humour, et le roman se lit en un rien de temps. Un bon moment.

The good man Jesus and the scoundrel Christ by Philip Pullman

Bof bof bof. J’aime beaucoup Philip Pullman d’habitude ; j’ai lu et relu sa trilogie fantastique His dark materials ainsi que la série victorienne Sally Lockhart (les deux premiers tomes sont excellents), mais je n’ai pas du tout accroché à cette nouvelle version de l’histoire du Christ, peu choquante en somme pour qui a déjà lu Pullman, athée convaincu. L’écriture, sèche et « biblique », très loin du style habituel de l’auteur, y est pour beaucoup. La narration n’apporte rien de bien surprenant ni de nouveau (la thèse des frères jumeaux, l’imposture de la résurrection). Pour moi, une lecture vraiment pas indispensable.

dimanche 17 juillet 2011

Harry Potter and the deathly hallows, part II

GENIAL. Cette deuxième partie m’a scotchée pendant deux heures. Chapeau à Steve Kloves, le scénariste qui a adapté cette deuxième partie du livre. Malgré les libertés et les raccourcis obligés (mieux vaut avoir lu le livre pour comprendre toutes les subtilités), la trame du film se poursuit avec fluidité jusqu’à la bataille finale de Hogwarts, grandiose.

Un choix du scénariste que je n’ai pas aimé cependant : le fait qu’Harry fasse ses adieux à Ron et à Hermione avant de marcher vers sa mort. Ces deux mollassons n’essaient même pas de le retenir. Dans le livre, Harry évite tout le monde et c’est bien plus crédible. Dommage d’avoir zappé ce moment.

Détail : Voldemort (alias Ralph Fiennes) a pris quelques bourrelets, visibles malgré ses larges robes. Mais enfin, il est toujours hideux à souhait, c’est tout ce qu’on lui demande. Seul inconvénient du film, son horrible serpent (beurk) qu’on voit beaucoup trop souvent à mon goût. Vu qu’il n'est tué que dans les dernières minutes du film, on se le tape pendant deux heures.  

Alan Rickman qui joue Snape est formidable comme d’habitude. Je crois qu’il a toujours été le meilleur acteur du lot.

Je me demandais quelle serait la dernière image du film après la fin de Voldemort. J’avais oublié l’épilogue qui passe beaucoup mieux que dans le livre où je l’avais trouvé décalé. Les trois acteurs ont été vieillis et ce sont leurs enfants qui montent dans le Hogwart Express pour boucler la boucle.

Bref, une réussite !!

jeudi 14 juillet 2011

Nouvelles de Tahiti

Je viens de recevoir les timbres de Tahiti que j’avais commandés en mai, toujours pour enrichir ma collection de timbres d’îles du bout du monde. Ils sont arrivés super bien emballés, et en recommandé, if you please. Le traitement de la commande a pris du temps mais la lettre n’a mis qu’une dizaine de jours. J’avais également contacté les Cocos et Christmas Island (vers l’Indonésie) ainsi que l’île de Pâques il y a plusieurs mois, mais je n’ai eu aucune réponse de ces flemmards… Dès qu’on sort de la Francophonie, c’est pas évident de se faire envoyer des timbres.


mercredi 13 juillet 2011

Betrayal by Harold Pinter

Comedy Theater, Londres, samedi 9 juillet 2011

Je suis ENFIN arrivée à retourner au théâtre. Il faut dire que c’était pour aller voir la magnifique Kristin Scott Thomas dans Betrayal de Pinter, à Londres. Une pièce plutôt triste et courte, qui a la particularité de se dérouler à l’envers : ça commence en 1977 et ça s’achève en 1968. Un système d’écran transparent descendait au début de chaque scène avec la date. J’ai bien aimé les allers-retours que doit faire la cervelle pour anticiper / comprendre les relations entre les personnages au fur et à mesure qu’on remonte les années. L'effet de suspense est certain. Tous les acteurs (quatre seulement) étaient très bons. Kristin toujours au top du top of course, et ce en économisant les effets, comme dans la version de The Seagull que j’avais vue à Londres en 2007, à mon avis mieux réussie que celle de Broadway où les acteurs en faisaient « plus » pour le public américain. J’aurais bien aimé voir Betrayal une deuxième fois pour comparer les performances. Mais bon, j’ai beaucoup aimé.

vendredi 10 juin 2011

Emma by Jane Austen

Génial. J’ai beaucoup aimé ce roman que j’ai trouvé très accrocheur. L’auteur lance de fausses pistes pour conserver le suspense - qui va épouser qui ? – et ne laisse aucun temps mort. De plus, les personnages entourant Emma (une bonne douzaine) sont très bien peints et marquent le lecteur de leurs qualités et de leurs défauts. En même temps qu’Emma, qui observe tout en interprétant mal, Austen laisse le lecteur démêler lui-même les fils des relations très hiérarchisées entre les personnages. Les notes de cette édition apportent aussi un éclairage social très intéressant sur cette classe de « petits aristocrates ruraux » au début du XIXème siècle en Angleterre. Très sympa.

lundi 7 mars 2011

La marche de Mina de Yoko Ogawa


Les souvenirs d’une petite Japonaise partie vivre un an chez sa cousine Mina à la santé fragile mais à l’univers fantasque. Une famille bourgeoise du Japon des années 70 et toute une galerie de personnages secondaires très réussis, dont l’un est un hippopotame nain. L’auteur a su cristalliser les moments éphémères de l’enfance. Sans être vraiment passionnante, une lecture qui reste très agréable.

dimanche 6 mars 2011

C'est qui celle-la ??

Une silhouette assez horrible a fait son apparition dans la vitrine de la boulangerie d’Habsheim. C’est la « Poupée hiver » qui sera brûlée après un défilé dans les rues d’Habsheim pour dire au revoir à l’hiver. Affaire à suivre...






Olivier de Jérôme Garcin

Ecrivain à plusieurs casquettes, Jérôme Garcin est aussi l’animateur de l’émission critique Le Masque et la Plume que j’écoute depuis plusieurs années. J’ai acheté son livre pour me faire une idée de son style, lui qui critique toujours celui des autres. Il écrit à mon avis très bien.
Ce récit autobiographique raconte la mort d'Olivier, le frère jumeau de l’auteur, disparu dans un accident à l’âge de six ans, et de l’absence très « présente » que ce frère maintenant invisible a laissé dans la vie de l’auteur. Les thèmes de la mort, du souvenir, du deuil et de la gémellité  sont explorés de manière pudique et émouvante. L’auteur explore en particulier le thème des jumeaux à travers la littérature et les écrits scientifiques.
Pas gai, très beau et très bien écrit. Je recommande.

jeudi 24 février 2011

Festival de Hina Matsuri

Ma correspondante japonaise, Rie, vient de m’envoyer un petit cadeau pour Isis. La raison ? Le festival de Hina Matsuri, la fête des petites filles qui a lieu tous les 3 mars au Japon. Les jours précédant la fête, des poupées représentant l’empereur, l’impératrice et d’autres personnages de la cour sont exposées dans les maisons sur de petites estrades à plusieurs niveaux. Ces poupées traditionnelles restent dans la famille et ne sont sorties qu’à cette occasion.
Rie m’a donc envoyé un joli ornement à décrocher absolument après le 3 mars. Sinon, on dit que la fille attendra longtemps avant de se marier ! 



Sympa d’avoir découvert cette tradition que je ne connaissais pas. Merci Rie !