mardi 19 juillet 2011

La maison des lumières de Didier Van Cauwelaert

Très sympa. Le narrateur, amoureux désespéré, est soudain propulsé dans un tableau de Magritte. Là, il retrouve la femme de sa vie du temps où elle l’aimait encore. Déçu par la réalité, il va tout mettre en œuvre pour retourner dans le tableau.  

J’avais déjà entendu parler de cet auteur que je vais continuer à découvrir. L’histoire et la façon dont le fantastique fait irruption dans le quotidien m’a fait penser à Bernard Werber – en plus "soft" cependant. Le style est très agréable, plein d’humour, et le roman se lit en un rien de temps. Un bon moment.

The good man Jesus and the scoundrel Christ by Philip Pullman

Bof bof bof. J’aime beaucoup Philip Pullman d’habitude ; j’ai lu et relu sa trilogie fantastique His dark materials ainsi que la série victorienne Sally Lockhart (les deux premiers tomes sont excellents), mais je n’ai pas du tout accroché à cette nouvelle version de l’histoire du Christ, peu choquante en somme pour qui a déjà lu Pullman, athée convaincu. L’écriture, sèche et « biblique », très loin du style habituel de l’auteur, y est pour beaucoup. La narration n’apporte rien de bien surprenant ni de nouveau (la thèse des frères jumeaux, l’imposture de la résurrection). Pour moi, une lecture vraiment pas indispensable.

dimanche 17 juillet 2011

Harry Potter and the deathly hallows, part II

GENIAL. Cette deuxième partie m’a scotchée pendant deux heures. Chapeau à Steve Kloves, le scénariste qui a adapté cette deuxième partie du livre. Malgré les libertés et les raccourcis obligés (mieux vaut avoir lu le livre pour comprendre toutes les subtilités), la trame du film se poursuit avec fluidité jusqu’à la bataille finale de Hogwarts, grandiose.

Un choix du scénariste que je n’ai pas aimé cependant : le fait qu’Harry fasse ses adieux à Ron et à Hermione avant de marcher vers sa mort. Ces deux mollassons n’essaient même pas de le retenir. Dans le livre, Harry évite tout le monde et c’est bien plus crédible. Dommage d’avoir zappé ce moment.

Détail : Voldemort (alias Ralph Fiennes) a pris quelques bourrelets, visibles malgré ses larges robes. Mais enfin, il est toujours hideux à souhait, c’est tout ce qu’on lui demande. Seul inconvénient du film, son horrible serpent (beurk) qu’on voit beaucoup trop souvent à mon goût. Vu qu’il n'est tué que dans les dernières minutes du film, on se le tape pendant deux heures.  

Alan Rickman qui joue Snape est formidable comme d’habitude. Je crois qu’il a toujours été le meilleur acteur du lot.

Je me demandais quelle serait la dernière image du film après la fin de Voldemort. J’avais oublié l’épilogue qui passe beaucoup mieux que dans le livre où je l’avais trouvé décalé. Les trois acteurs ont été vieillis et ce sont leurs enfants qui montent dans le Hogwart Express pour boucler la boucle.

Bref, une réussite !!

jeudi 14 juillet 2011

Nouvelles de Tahiti

Je viens de recevoir les timbres de Tahiti que j’avais commandés en mai, toujours pour enrichir ma collection de timbres d’îles du bout du monde. Ils sont arrivés super bien emballés, et en recommandé, if you please. Le traitement de la commande a pris du temps mais la lettre n’a mis qu’une dizaine de jours. J’avais également contacté les Cocos et Christmas Island (vers l’Indonésie) ainsi que l’île de Pâques il y a plusieurs mois, mais je n’ai eu aucune réponse de ces flemmards… Dès qu’on sort de la Francophonie, c’est pas évident de se faire envoyer des timbres.


mercredi 13 juillet 2011

Betrayal by Harold Pinter

Comedy Theater, Londres, samedi 9 juillet 2011

Je suis ENFIN arrivée à retourner au théâtre. Il faut dire que c’était pour aller voir la magnifique Kristin Scott Thomas dans Betrayal de Pinter, à Londres. Une pièce plutôt triste et courte, qui a la particularité de se dérouler à l’envers : ça commence en 1977 et ça s’achève en 1968. Un système d’écran transparent descendait au début de chaque scène avec la date. J’ai bien aimé les allers-retours que doit faire la cervelle pour anticiper / comprendre les relations entre les personnages au fur et à mesure qu’on remonte les années. L'effet de suspense est certain. Tous les acteurs (quatre seulement) étaient très bons. Kristin toujours au top du top of course, et ce en économisant les effets, comme dans la version de The Seagull que j’avais vue à Londres en 2007, à mon avis mieux réussie que celle de Broadway où les acteurs en faisaient « plus » pour le public américain. J’aurais bien aimé voir Betrayal une deuxième fois pour comparer les performances. Mais bon, j’ai beaucoup aimé.