mercredi 9 février 2011

Le cimetière des bateaux sans nom d’Arturo Perez-Reverte

Bof, bof et trois fois bof. Que de lenteurs, de répétitions, de termes nautiques à la pelle dans ce récit moderne de chasse au trésor englouti.
Cette histoire se veut une réécriture du Trésor de Rackam Le Rouge (que j’ai lu maintes fois) auquel l’auteur fait régulièrement référence. La structure est la même : découverte de la carte au trésor, histoire reconstituée de l’abordage par les pirates, erreur de méridien, caricature du capitaine Haddock, tout. Hé bien, j’aurais mieux fait de relire la BD.
Il ne se passe presque rien, hormis des discussions sans fin de latitude et de longitude entrecoupées de bagarres avec les méchants, de vrais clichés de mafieux. La relation de l’antihéros (assez sympathique) avec sa mystérieuse aventurière est explorée jusqu’à la nausée. Et nous, pendant ce temps, on attend la découverte du fameux bateau, ce qui finit par arriver à la page… 506 ! Wou hou !! Tout ça pour dire que ça commence à faire.
Une intervention inutile du narrateur vers la fin du livre, qui rompt brutalement l’effet de réel - déjà qu’il ne tient pas à grand-chose...
Bref, je suis très déçue par ce roman. J’avais bien aimé Le tableau du maître flamand et surtout Le maître d’escrime, mais là non. A ranger au cimetière des livres sans nom.

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